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14 mai 2024

Tout savoir sur les charges de copropriétés au Maroc en 3 minutes !

Tout savoir sur les charges de copropriétés au Maroc en 3 minutes

Devenir propriétaire c’est l’ambition de nombreux d’entre nous. Mais voilà, au-delà des frais liés à l’achat du bien de vos rêves, votre nouveau statut vous obligera à mettre la main à la poche régulièrement ! Si vous avez opté pour la copropriété, ce qui est souvent le cas quand on habite en ville, il vous faudra vous acquitter des charges de copropriété. Mieux vaut donc maîtriser le sujet !

On vous dit tout ce qu’il y a à savoir à propos des charges de copropriétés en 3 min !

Définition de la copropriété au Maroc

Selon la loi 18-00 relative au statut de la copropriété des immeubles bâtis, la notion de copropriété couvre « la propriété des immeubles bâtis divisés par appartements ou étages ou locaux et dont la propriété appartenant à plusieurs personnes est répartie par lots comprenant chacun une partie privative et une quote-part des parties communes.

Elles sont applicables également aux ensembles immobiliers bâtis constitués d’immeubles, villas ou locaux, contigus ou séparés, répartis en parties privatives et parties communes appartenant dans l’indivision à l’ensemble des copropriétaires. Les présentes dispositions s’appliquent aux immeubles immatriculés ou en cours d’immatriculation ou non immatriculés ».

En termes simples, la copropriété désigne tous les types d’immeubles ou groupes d’immeubles appartenant à plusieurs personnes, qui sont donc des copropriétaires. Ainsi, si vous possédez un appartement, vous êtes copropriétaire de l’immeuble dans lequel il se situe.

Quelles sont les composantes de la copropriété ?

Une copropriété comprend deux grandes composantes :

Les parties privatives : les parties qui sont la propriété exclusive de chaque copropriétaire. Par exemple, si vous possédez une villa dans une résidence, votre maison et votre jardin sont des parties privatives.

Les parties communes : Il s’agit ici des parties destinées à l’usage de l’ensemble des copropriétaires ou de certains d’entre eux. En font partie par exemple : les escaliers, couloirs, les ascenseurs, la façade de l’immeuble, les loges des gardiens et des concierges, etc. Bref, tout ce qui est destiné à un usage commun. Cela concerne également les équipements communs, y compris les parties qui en traverse des zones privatives.

C’est pour entretenir ces parties communes que les copropriétaires ont l’obligation de verser des charges de copropriété.

Tout savoir sur les charges de copropriété au Maroc

Nous allons tenter ici de répondre aux questions récurrentes à propos des charges de propriétés au Maroc.

Que couvrent les charges de copropriété ?

Les charges de copropriété permettent de conserver, entretenir et gérer les parties communes. Il s’agit d’une obligation pour les propriétaires.

Comment sont-elles calculées ?

Selon les textes de lois, le montant des charges est fixé en fonction de la quote-part de la partie divise de chaque propriétaire par rapport à l’immeuble sauf dispositions contraire dans le règlement de copropriété. Autrement dit, si rien n’est mentionné sur le règlement de copropriété, vos charges doivent être calculées au prorata de la surface privative dont vous disposez.

Exemple :

Si un appartement 3 chambres de 150 m² paie 600 MAD/mois de charges de copropriété, un studio deux fois plus petit de 75 m² devra payer 300 MAD /mois, soit 2 fois moins de charges.

Cela s’explique par le fait qu’un grand appartement est généralement occupé par plus de personnes et donc que son impact sur la vie de l’immeuble est plus important (plus d’allers retours d’ascenseurs, d’électricité, de passage dans les parties communes …)

Dans la pratique, au Maroc, le montant des charges est tout simplement divisé par le nombre de copropriétaires, ce qui n’avantage pas les petites surfaces dans la copropriété. Pour pouvoir être appliquée, cette méthode de répartition doit obligatoirement être mentionnée dans le règlement.

Peuvent-elles augmenter ou diminuer ?

La répartition des charges ne peut être revue et décidée que par l’assemblée générale avec une majorité des trois quarts des voix des copropriétaires. Le montant des charges est quant à lui validé en même temps que le budget du syndicat de copropriété lors de l’assemblée générale annuelle.

Qui doit les payer ?

Même en cas de mise en location du bien, c’est le propriétaire qui est tenu de régler les charges de copropriété. C’est lui qui sera poursuivi en cas de non-règlement dans les délais fixés par le règlement de copropriété.

Que faire si je considère payer trop de charges de copropriété ?

La loi prévoit, pour le copropriétaire qui estime que sa participation aux charges est supérieure à ce qu’il pense devoir payer, la possibilité de porter le litige devant le tribunal compétent pour en demander la révision.

Que se passe-t-il en cas d’impayé ?

Les impayés sont un véritable casse-tête pour les syndics de copropriété qui bien souvent tentent d’éviter le recours à la justice. Et malheureusement, souvent, les copropriétaires à jour en payent aussi les pots cassés.

Pourtant, la loi prévoit une procédure pour les copropriétaires qui ne respecteraient pas leurs obligations. Pour cela, le Syndic est tenu d’adresser un courrier avec accusé de réception au propriétaire lui demandant de s’acquitter de sa cotisation sous trente jours. Passé ce délai le Syndic est en droit de saisir le tribunal qui pourra émettre une injonction de payer au propriétaire. La procédure peut aller jusqu’à l’hypothèque forcée au profit de l’ensemble des copropriétaires. Cette dernière n’est levée qu’au moment où le mauvais payeur s’est acquitté de sa dette.

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28 avril 2024

Comment faire si un propriétaire ne paie pas ses charges ? On vous répond

Comment faire si un propriétaire ne paie pas ses charges  On vous répond

Au sein d’une copropriété, chaque propriétaire doit payer ses charges, lorsqu’il possède un logement dans un immeuble. Mais il peut arriver qu’un d’eux ne les paie. Dans ce cas, quels sont les recours possibles pour les copropriétaires ou le syndic ? On vous répond.

« Est-ce obligatoire de payer les charges d’un autre propriétaire qui ne les paye pas ? », nous demande un lecteur de Grasse.

Dans un immeuble, il est obligatoire de payer un certain nombre de charges, en raison des parties communes et des services proposés. Malheureusement, les impayés de charges sont récurrents en copropriété. Selon une étude publiée par le syndic Bellman, en 2022, le taux d’impayés était de 20 % en France. Pas moins de neuf copropriétés sur dix y feraient face. Un chiffre assez élevé, évocateur des difficultés à payer pour certains ménages. De quoi faire pester les autres copropriétaires, qui eux, paient ces charges. De ce fait, est-il obligatoire de les payer si un autre propriétaire ne les paie pas ? Quels sont les recours ? 

Vous n’avez pas à payer les charges d’un autre propriétaire. S’il ne les paye pas, il faudra vous rapprocher de votre syndic, pour évoquer le problème. Il pourra alors le mettre en demeure, selon l’article 18 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965, fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis. C’est le syndic qui engage sa responsabilité, si cela cause du tort à la copropriété.

Si jamais malgré ces relances, le syndic n’a aucune réponse de la part du propriétaire, il peut faire exercer une injonction de payer. C’est alors à un représentant de la justice de se rapprocher de la personne pour la contraindre de s’acquitter du montant. Si malgré tout cela, rien n’y fait, une saisie sur loyer, sur salaire ou même sur compte bancaire pourra être intentée. La dernière étape sera le tribunal.

Des retards de paiement plus nombreux

« Plus qu’une petite difficulté financière passagère, les retards de paiement semblent se creuser dans la durée pour certains départements dans les copropriétés les plus en difficulté. » C’est le constat du syndic Bellman, dans son rapport de 2022.

Tout cela peut alors entraîner des problèmes sur les projets de la copropriété et un cercle vicieux se met alors en place. C’est Paris qui enregistre les plus gros montants d’impayés. À elle seule, la capitale compte 328 millions de dettes, près du double des dix autres plus grandes villes réunies. Vient ensuite Nice, puis Marseille.

Au total, en France, 2022, le montant des dettes était de deux milliards d’euros.

Source:https://www.ouest-france.fr/societe/logement/comment-faire-si-un-proprietaire-ne-paie-pas-ses-charges-on-vous-repond-924a5ff8-fafd-11ee-8656-3015bc260248/

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22 mars 2024

Copropriété : pourquoi ne faut-il pas faire l'impasse sur l'AG des copropriétaires ?

Copropriété : pourquoi ne faut-il pas faire l'impasse sur l'AG des copropriétaires ?

Vous êtes propriétaire d'un logement au sein d'une copropriété ? L'Assemblée générale qui se tient chaque année est un moment charnière, où de nombreuses décisions peuvent être prises.

Chaque année, le syndic de copropriété d'un immeuble convoque l'ensemble des copropriétaires à une Assemblée générale. C'est au cours de cette "AG de copro" que des choix importants pour la copropriété peuvent être faits, et les copropriétaires ont donc tout intérêt à y participer et à faire entendre leur voix. Découvrez toutes les explications sur le fonctionnement de cette AG annuelle afin de bien la préparer.

La convocation à l'AG : un document à lire attentivement

La loi du 10 juillet 1965, qui régit le fonctionnement des copropriétés, opère une distinction importante : celle entre le syndicat des copropriétaires et le syndic de copropriété. Le syndicat des copropriétaires est constitué par l'ensemble des copropriétaires, et est l'organe décisionnel de la copropriété. Autrement dit : c'est à lui que revient le pouvoir de faire les choix relatifs à la copropriété, à l'image de la fixation du budget prévisionnel annuel ou de la souscription d'un prêt.

Le syndic de copro, quant à lui, est l'organe d'administration de la copropriété, et est en charge de l'exécution des décisions prises par le syndicat des copropriétaires en AG. C'est également à lui que revient la tâche de convoquer chaque année les copropriétaires en Assemblée générale, ce au plus tard 6 mois après la clôture de l'exercice comptable.

La convocation, envoyée en principe au moins 21 jours avant l'AG, est un document qui contient des informations précieuses. Plus précisément, l'ordre du jour (ou ODJ) énumère tous les points qui seront soumis au vote et les questions qui seront abordées au cours de l'AG. Bien préparer son AG de copro passe donc nécessairement par la lecture de la convocation reçue par lettre recommandée, ou par voie électronique si le copropriétaire y a consenti.

Bon à savoir : seuls les points évoqués dans l'ODJ pourront être soumis au vote.

Une participation à l'AG de copro facultative, mais vivement recommandée

Si participer à l'AG annuelle d'une copropriété n'est pas obligatoire, s'y rendre est tout de même fortement recommandé, comme l'explique Delphine Merle, co-fondatrice du cabinet d'administrateur de biens White Bird : "c'est le moment d'avoir un peu une vision sur ce qui s'est passé pendant l'année écoulée, et ce qui est prévu pour celle à venir, que ce soit concernant les travaux, l'augmentation ou non des charges de copropriété...".

Il arrive néanmoins d'être dans l'impossibilité de se rendre à cette réunion, notamment pour les propriétaires de résidences secondaires ou les bailleurs, qui ne sont pas nécessairement domiciliés à proximité. Dans ce cas, il est tout de même possible de faire entendre sa voix. Les personnes concernées peuvent ainsi donner procuration à une autre personne, ou opter pour le vote par correspondance par voie électronique.

Le procès-verbal de l'AG, un document riche en informations

Au terme de l'Assemblée générale, le syndic de copropriété doit établir un procès-verbal, ou PV. Au maximum, ce procès-verbal doit être envoyé sous un mois en suivant la date de tenue de l'AG. Ce document constitue un compte-rendu de ce qui a été abordé et soumis au vote au cours de l'AG des copropriétaires. Toutes les décisions prises y sont donc répertoriées, et il est donc essentiel de le consulter, en particulier lorsque l'on a été dans l'impossibilité d'assister à l'Assemblée générale en question.

"Ce n'est pas très agréable pour un propriétaire de découvrir au moment du règlement des charges que leur montant a évolué. En lisant le PV, c'est la certitude de ne pas rater les informations importantes" résume Delphine Merle au sujet de l'intérêt de ce document. Le PV peut également faire état des travaux de rénovation prévus sur la copropriété, ou encore de la modification du règlement de la copropriété.

Source:https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/copropriete-pourquoi-ne-faut-il-pas-faire-l-impasse-sur-l-ag-des-coproprietaires-d538648d7f2b26365e0a9e25f74b8c34

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