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06 août 2014

Immobilier

Le logement social : Entretien avec le Président du Directoire de Wafa Immobilier

Pas de restrictions particulières sur le crédit immobilier. La seule mesure de prudence que prennent actuellement les banques consiste à recommander de sortir de plus en plus des régions en suroffre (Tanger, Marrakech…) pour s’installer dans d’autres villes à fort potentiel : Mohammédia, Témara, Kénitra, Béni-Mellal, Fquih Bensaleh, Taza, Khémisset, Berkane…
Le logement social
Où en est actuellement le marché de l’immobilier?
Cinq années sont passées depuis la crise des subprimes aux Etats-Unis, dont la contagion dans le monde avait secoué l’immobilier mondial, accentuée par la crise de la dette souveraine dans les pays de l’Union européenne, à laquelle notre économie est intimement liée. On a longtemps discouru pour savoir à quel degré le Maroc avait été affecté par ces phénomènes extérieurs, certains mettant en avant à juste titre le fait que la forte demande intérieure constituait un facteur solide de résilience. Aujourd’hui, avec un peu de recul, nous constatons que le secteur de l’immobilier continue à progresser, certes moins vite que les années précédentes qui ont été exceptionnelles et qui ne peuvent être considérées comme une référence objective. Nous avons en effet relevé un ralentissement des ventes de certains projets immobiliers à vocation plutôt touristique car destinés aux étrangers. Touchée de plein fouet par la crise, cette cible (Français, Espagnols, Anglais…) répond de moins en mois présent. Du côté de la demande nationale, bien au contraire, le seul ralentissement des transactions immobilières est à imputer à la faiblesse de l’offre pour certains segments. Actuellement, les logements sociaux accaparent la part du lion. L’enjeu et l’effort à présent est de se concentrer sur le logement moyen standing. Ce  marché à fort potentiel constitue un véritable levier de croissance pour les années à venir. Aussi, faut-il développer des offres globales dans le milieu rural en s’appuyant sur la stratégie des 3 F : un foncier approprié, une fiscalité adaptée et un financement dédié aux populations des campagnes, oubliées par les intervenants du secteur. Il est évident que cette stratégie doit s’inscrire dans une politique globale de développement de nos campagnes. Du reste, avec un déficit en logement important, les promoteurs sont conscients du fort potentiel de ce secteur pour la décennie à venir. Cela est conforté par le maintien du plébiscite de l’accession à la propriété au Maroc. 

Quelles sont vos anticipations pour la période estivale qui profite historiquement de l’arrivée des MRE ?  

Le marché des MRE doit être jugé dans sa globalité, à savoir pour l’ensemble des opérations bancaires et de bancassurances. En effet, il s’agit d’abord d’une relation de la banque à laquelle est proposée toute la panoplie habituelle de produits et de services. A ce titre, Wafa Immobilier intervient en sa qualité de représentant d’Attijariwafa bank pour la partie crédit immobilier. Aujourd’hui, il est admis que notre banque joue un rôle moteur et se positionne fortement sur ce segment,  dégageant en conséquence des réalisations en forte croissance. De là, il ressort qu’il s’agit d’un segment cible stratégique privilégié et d’un marché en pleine expansion que la banque et Wafa Immobilier anticipent en permanence pour assurer la meilleure proximité et l’offre la plus compétitive. Le soutien inconditionnel de la banque à travers un vaste réseau au Maroc et à l’étranger, l’apport en ressources et en système d’information, le développement de produits innovants et attractifs ainsi que des actions de communication d’envergure nous permettant de nous hisser parmi les leaders sur le marché MRE. En contrepartie, notre établissement met à la disposition de la banque toute son expertise en matière immobilière pour lui assurer la pénétration des marchés les plus concurrentiels. En témoigne notre participation active à tous les salons en Europe pour soutenir la banque, pour conseiller les clients et les prospects et pour étudier les dossiers du crédit sur place.
Quels sont les segments et la clientèle qui alimentent actuellement la croissance du crédit immobilier ? Et qu’est- ce qui va entretenir cette croissance à l’avenir?
Les logements sociaux accaparent la part du lion avec pratiquement les trois quarts des transactions immobilières. En effet, la dynamique du secteur privé et public, associée à des formules de financement bon marché n’ont pas manqué de booster le secteur. Parallèlement, la classe moyenne se développe. Elle aspire à se loger dans de meilleures conditions, sans avoir les moyens du haut standing. Les promoteurs se sont rendu compte de cela depuis relativement peu de temps. Il est positif qu’avec les pouvoirs publics, ils aient pu mettre en place un dispositif qui stimule cette offre. A Wafa immobilier, nous sommes là pour les accompagner. Nous le faisons depuis toujours au sein de notre Direction de la promotion immobilière. Elle leur apporte son expertise et s’attache à aider les promoteurs à bien toucher leur cible.

Les professionnels se plaignent d’un resserrement des crédits acquéreurs et promoteurs depuis des mois. Les banques prennent-elles effectivement des précautions particulières en la matière ?
Les seules précautions concernant les promoteurs c’est de les conseiller à lancer des projets en fonction, en premier lieu, du marché. Nous les orientons là où la demande se trouve. Ces conseils concernent aussi bien l’implantation géographique que le standing du produit à proposer. A titre illustratif, nous recommandons aux promoteurs immobiliers de  sortir de plus en plus des régions où l’offre est abondante (Tanger, Marrakech, offre balnéaire au niveau de certaines villes) pour s’installer dans d’autres villes qui, aujourd’hui, regorgent de potentialités, telles que Mohammédia, Témara, Kénitra, Béni-Mellal, Fquih Bensaleh, Taza, Khémisset, Berkane… Il est important de développer une offre là où se situe la demande. Un dispositif fiscal seul n’est pas une raison suffisante pour lancer un projet : il faut une demande bien identifiée pour chaque projet.
On peut affirmer avec certitude que l’offre de financement au Maroc en faveur des promoteurs et des acquéreurs a beaucoup évolué lors de ces dernières années et n’a rien à envier à d’autres pays. En effet, les formules de financement sont des plus diversifiées et semblent répondre à toutes les attentes. On ne peut ici étaler toute leur consistance, en revanche on peut rappeler les grandes formules de prêts immobiliers offertes conjointement par Wafa Immobilier et Attijariwafa bank. Ainsi, pour les promoteurs nous proposons le financement d’acquisition de terrains, de construction ou de lotissement. Pour les acquéreurs nous fournissons le financement de la construction ou de l’acquisition en faveur des populations à faibles revenus, des MRE, des classes moyennes, des étrangers non résidents, des enseignants (FOGALEF), des salariés du privé et du public notamment via des conventions… En sa qualité de filiale spécialisée en prêts immobiliers du Groupe Attijariwafa bank, Wafa Immobilier participe activement à de grands projets immobiliers pour financer le promoteur et/ou l’acquéreur. Notre présence est constatée un peu partout au Maroc à travers nos bureaux de représentation installés à l’intérieur même de l’enceinte des plus grands projets immobiliers afin d’assurer l’accueil, le conseil et le suivi des dossiers de notre clientèle.  Par ailleurs, Wafa Immobilier a signé un nombre important de conventions avec la quasi-totalité des grands promoteurs publics et privés pour les accompagner également dans le financement de leurs clients acquéreurs. L’ensemble de ces relations a largement contribué au leadership de notre établissement pour lui permettre d’atteindre un encours crédits immobiliers des plus confortables et lui a permis également de jouer pleinement mais sereinement son rôle de principal organisme de financement de l’immobilier au Royaume. Et au-delà du financement, nous avons toujours répondu présent pour accompagner le promoteur dans le choix des régions d’investissement et l’exécution de son plan de financement.

Qu’est-ce qui a marqué l’actualité de Wafa Immobilier sur les derniers mois?
A fin mars 2014, Attijariwafa bank, par le truchement de Wafa Immobilier, a consolidé sa position de leader avec une part de marché de 24,8 % et un taux de captation de 26,6%. Par ailleurs, en reconnaissance de son engagement à la qualité, au leadership et à l’excellence, Wafa Immobilier s’est vu décerner le prix International Arch of Europe Award «Catégorie Or» en marge de la 26e édition du congrès international de la qualité qui s’est déroulé dernièrement à Francfort, en Allemagne, en présence de nombreuses personnalités du monde des affaires et du corps diplomatique de 52 pays. Le congrès Convention International Arc d’Europe fait partie du programme annuel de BID, mis en place pour reconnaître le prestige des entreprises de première ligne dans le monde des affaires. 
Le choix du jury s’est porté sur Wafa Immobilier suite à un système de vote qui prend en compte des critères tels que la satisfaction des clients, la stratégie de communication, le système d’information et d’analyse de données, le leadership, le mode de planification et de prise de décisions, la politique de ressources humaines, la formation continue, les résultats d’affaire, et le management de la qualité totale.
La Vie éco
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2014-08-02

Actualité

Immobilier : Chute des prix des plateaux de bureaux

Serait-ce le signe d'une suroffre sur le marché des plateaux de bureaux ?
Plateaux bureaux immobilier Maroc.
Serait-ce le signe d’une suroffre sur le marché des plateaux de bureaux ? Les prix de ces actifs ont en tout cas baissé de près de 12% entre le troisième et le quatrième trimestres 2013, selon le dernier indice des prix des actifs immobiliers de Bank Al-Maghrib. Cette chute intervient dans la lignée d’une augmentation notable de l’offre de plateaux de bureaux au niveau national, rapportée par les professionnels, qui a d’ailleurs poussé les banques à réduire l’octroi des crédits destinés à ce type d’investissement. Parallèlement, la baisse des prix semble avoir mis en appétit la demande puisque les transactions sur les bureaux ont augmenté de 32,4% sur les trois derniers mois de l’année passée en comparaison au trimestre d’avant.
La Vie éco
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la vie economique

Immobilier

Immobilier au Maroc : Le Verre à moitié plein

L’équilibre a été rompu à cause d’une clientèle étrangère qui s’était positionnée fortement sur le marché de l’immobilier touristique et de haut standing dans des villes comme Marrakech, Fès ou Tanger.
immobiliers  au Maroc
Oui, le secteur immobilier semble bien loin de l’euphorie qu’il a connue il y a quelques années. Oui, la demande est nettement clairsemée, hésitante et compte bien moins d’acquéreurs étrangers à fort pouvoir d’achat que par le passé. Et oui, les bonnes grâces des banquiers pour l’immobilier semblent loin derrière. Mais non, le secteur n’est pas pour autant en crise. Car à travers tous ces signaux, il faut plutôt voir un marché qui corrige ses excès pour repartir sur des bases plus saines. A y voir de plus près en effet, le secteur a connu ces dernières années une réadaptation vertueuse du couple offre/demande. L’équilibre a été rompu à cause d’une clientèle étrangère qui s’était positionnée fortement sur le marché de l’immobilier touristique et de haut standing dans des villes comme Marrakech, Fès ou Tanger. A présent que cette clientèle occasionnelle se fait plus rare, les promoteurs se réorientent vers une demande locale plus porteuse sur la durée. Les banques qui en apparence ont restreint le financement à la promotion immobilière ne font en fait qu’accompagner la mutation naturelle du marché. Elles poussent en effet les professionnels à penser l’implantation géographique et le standing de leurs projets, en premier lieu, en fonction du marché, de manière à suivre la demande là où elle se trouve. De fait, parce qu’ils sont aujourd’hui plus soucieux aux attentes de la demande locale, les promoteurs s’intéressent également à des segments de clientèle jusque-là délaissés dont la classe moyenne en première ligne. Aussi, du fait que la clientèle est aujourd’hui plus rare mais aussi plus avertie, les professionnels sont plus enclins à faire des efforts sur la qualité de leurs produits. Quoi qu’on en dise, dans tout cela, ce qui fait que le secteur immobilier garde un fort potentiel de développement au Maroc sur la prochaine décennie est la persistance d’un déficit national de 650 000 logements, conforté par une tendance toujours affirmée de la demande à préférer l’accès à la propriété.
La Vie éco
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22 juillet 2014

LES AGENTS VEULENT S'ÉRIGER EN ORDRE PROFESSIONNEL

     
· La plupart des clients refusent de payer
· Le projet de loi soumis au gouvernement en 1997 définit le métier de l'agent immobilier ainsi que les conditions d'accès et d'exercice de la profession


Le marasme du marché de l'immobilier a engendré un mécontentement chez les professionnels. Promoteurs et industriels de matériaux de construction déplorent la stagnation de leurs activités. Les agents immobiliers ne sont pas en reste. Ces "intermédiaires immobiliers" désirent plus que jamais resserrer leurs rangs pour organiser leur profession. Ils veulent s'ériger en ordre professionnel.
Ce n'est pas seulement l'état stagnant du marché qui est la cause de leurs soucis. Pour eux, le problème est beaucoup plus structurel. Il concerne le non-paiement de leurs services.
"Beaucoup de gens refusent de payer l'agent immobilier ou se dérobent de le faire. A défaut d'un engagement écrit, ce dernier est souvent roulé dans la farine. Des clients croient avoir affaire à des courtiers à qui il faut donner un peu de bakchich et non pas des honoraires de service", explique M. Mehdi Alaoui, agent immobilier.
M. Alaoui a été débouté de sa commission estimée à 42.000 DH par une grande firme spécialisée dans l'automobile. Cette dernière a refusé de le payer et préféré négocier directement avec le propriétaire du lot.
En fait, le métier d'agent immobilier est entouré de confusions. Même si les intermédiaires se constituent de plus en plus en sociétés organisées, l'image de l'agent immobilier du quartier à la chasse des clients n'est pas prête d'être effacée de l'esprit des gens d'autant plus qu'il est facile de le devenir. Des retraités, des ouvriers et des fonctionnaires assurent cette tâche. L'astuce est de savoir vendre son produit.
"Le problème relève d'une honnêteté à la base. La signature de l'option de vente ou de location n'est pas appréciée par les clients. En leur parlant de trace écrite, beaucoup se disent être touchés dans leur dignité et préfèrent s'en tenir à la parole. Une fois le lot visité et le propriétaire connu, ils vont négocier directement avec ce dernier, oubliant ainsi l'agent", explique une professionnelle sous le couvert de l'anonymat.
Malgré cette pratique frauduleuse, peu d'agents prennent la décision d'attaquer leurs clients en justice et ce, même s'ils ne détiennent pas des pièces appuyant leurs actions. Ils ont peur de se faire une mauvaise image dans le créneau et perdre des clients potentiels.
Cette dame s'est fait débouter de sa commission estimée à 450.000 DH par un grand promoteur immobilier à qui elle a proposé un terrain d'immeuble de 3.500 mètres carrés. Le prix du terrain s'est élevé à 19 millions de DH. Le promoteur, ayant pris contact avec le propriétaire, a préféré négocier directement avec ce dernier.
D'autres pratiques montrent que la confiance n'est pas installée entre les clients et les agents immobiliers. Beaucoup de sociétés contactent plusieurs agences à la fois pour une même affaire. L'objectif est d'obtenir le meilleur produit à moindre coût. "Le marché est tellement difficile que la plupart des agents peinent à avoir des clients. C'est malheureusement cette pratique qui pousse les personnes à considérer l'intermédiaire comme un rabatteur", confie un autre agent immobilier.
Côté honoraires, la situation se complique davantage. Le paiement se fait à l'usage. Quand il y a une vente, la commission des agents est de 2,5% du montant de la transaction et ce, quel que soit le type de locaux objet de cette opération. Cette commission n'est pas définitive. Elle est souvent soumise au marchandage. En cas de location, le montant de la commission équivaut à un mois de loyer.
La désorganisation de la profession n'est pas due à l'absence de structures fédératrices. Les associations d'agents immobiliers existent, "mais elles ne peuvent remplir leurs fonctions de coordination et de défense des droits de leurs membres en l'absence d'un cadre juridique réglementant la profession", affirme M. Abdellah Lazrak, président de l'Association Nationale des Agents Immobiliers du Maroc (ANAIM).
Cette association a élaboré un projet de loi qu'elle a soumis au gouvernement en 1997. Il n'y a pas eu de suite depuis. Ce texte définit le métier de l'agent immobilier ainsi que les conditions d'accès et d'exercice de la profession. Ainsi, tout agent voulant bénéficier d'une carte professionnelle doit justifier d'un diplôme universitaire et d'une expérience confirmée. Les transactions immobilières ou les fonds de commerce doivent être soumis à un mandat écrit sous forme de convention. Ce mandat précise les caractéristiques du bien immobilier, le prix de sa vente, la nature de la prestation à fournir au client, le montant de la rémunération et les conditions de son règlement. 

Ce que dit la loi


La fonction d'agent immobilier est régie par le dahir du 12 janvier 1945. Ce texte réglemente aussi les métiers des placeurs de capitaux, des conseillers juridiques et des administrateurs de biens. Le dahir de 1945 détermine les conditions d'exercice de la profession et fixe une ligne de conduite. Le candidat au métier de conseiller immobilier doit avoir l'assise financière nécessaire. L'obtention d'une carte professionnelle exige un dépôt de garantie au Trésor, la tenue d'un registre dûment paraphé par le parquet et un casier judiciaire vierge.

Loi sur le locatif


A côté de l'organisation de leur profession, les agents immobiliers misent aussi sur la loi sur le locatif pour redresser leur activité. "Cette loi instaurera une confiance entre les locataires et les propriétaires. Ce qui donnera un coup de pouce aux transactions immobilières", assure M. Lazrak.


 
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COPROPRIÉTÉ: DU BEURRE POUR LES SOCIÉTÉS DE SYNDIC

. Le nouveau texte officialise la gestion externe de la copropriété . Le manque de sensibilisation risque de réduire l'application des nouvelles dispositions 
Les responsables des sociétés privées de syndic sont contents. La nouvelle loi sur la copropriété a officiellement réglementé leur activité. «L'ancien texte de 1946 ne prévoyait pas une gestion externe des parties indivises. Heureusement que les nouvelles dispositions officialisent et réglementent une situation déjà existante», indique Ahmed Ennahli, notaire à Témara. En effet, même si elle n'était pas prévue par les anciens textes, la sous-traitance par une société privée de syndic d'un domaine en copropriété était monnaie courante. De plus, de nombreuses sociétés (de différentes activités d'ailleurs) se positionnent de plus en plus sur ce créneau. Reste qu'une société de syndic est gestionnaire d'un parc immobilier, elle collecte et gère les fonds des copropriétaires sans être cautionnée pour autant. «Une société de syndic n'est ni une caisse, ni une banque, et pourtant, elle régit des fonds, ce qui peut être très dangereux», explique Abdesslam Lahlou, DG de la société Le Syndic. Selon ce professionnel, la nouvelle loi aurait due être plus stricte quant à la réglementation de ces sociétés. «Les entreprises qui gèrent actuellement les immeubles en copropriété sont pour la majorité des sociétés de gardiennage, sécurité, et nettoyage, qui n'ont aucune expérience dans le domaine de la copropriété», ajoute Lahlou. Outre une gestion externe, les copropriétaires peuvent également gérer eux-mêmes leur immeuble. «C'est d'ailleurs le cas pour la majorité. Faute de moyens et de confiance, les copropriétaires préfèrent gérer leurs affaires eux-mêmes», explique le responsable d'un syndic à Casablanca. Cette solution est à l'évidence avantageuse car elle limite le risque de voir les fonds dilapidés par une société étrangère. Reste qu'une gestion interne prive les copropriétaires du professionnalisme d'une société spécialisée. «Une gestion externe a l'avantage de la globalité, en ce sens que la société se charge de tout. Et cela va de la collecte des frais jusqu'au règlement des conflits entre copropriétaires», note ce responsable. En effet, outre les tâches connues de tous, telles que l'entretien de l'immeuble, la maintenance de l'ascenseur et le paiement des charges inhérentes à l'électricité et à l'eau, le syndic doit également assurer certaines fonctions moins évidentes mais qui sont au moins aussi importantes. Il s'agit de souscrire une assurance multirisque obligatoire «que peu d'immeubles contractent», affirme le responsable d'une société de syndic à Casablanca.Le syndic doit également être doté d'un compte bancaire et tenir une comptabilité. Tous les frais engagés doivent être justifiés. Les copropriétaires ont alors le droit de consulter les livres comptables une fois par trimestre. Cet organisme doit enfin assurer le paiement du salaire du concierge, et de tout autre personnel de l'immeuble tel que le gardien et le jardinier. Le syndic a également un droit de regard sur les modifications et travaux qui concernent non seulement les parties communes mais aussi les parties divises qui touchent la façade de l'immeuble. «Désormais, les travaux touchant ces parties doivent être autorisés par les représentants des copropriétaires», indique Ennahli. Autant de tâches et de problèmes auxquels s'ajoute un manque terrible de sensibilisation. «Les syndics non professionnels ne connaissent pas la nouvelle loi. Ce sont les sociétés privées qui ont engagé une campagne de sensibilisation afin de vulgariser les nouvelles règles auprès des copropriétaires», soutient Lahlou. Et d'ajouter que, «pour ce faire, plus de 25.000 exemplaires du nouveau texte ont été distribués dans les principales villes du Royaume».
Règlement
Le nouveau règlement de la copropriété donne une grande latitude aux copropriétaires. C'est désormais un contrat dans lequel ces derniers ont le droit d'insérer toute disposition qui ne soit pas contraire à l'ordre public. Le texte de loi est alors relégué aux rangs de dispositions supplétives. Les copropriétaires peuvent par exemple exiger que l'immeuble ne soit destiné qu'à un usage d'habitation. Ils peuvent ainsi éviter l'implantation de petits commerces dans les parties indivises, source de grands problèmes.La nouvelle loi prévoit par ailleurs un règlement de copropriété type, et un plan comptable pour faciliter l'activité des syndics. «Ces deux instruments n'ont pas encore vu le jour, ce qui réduit conséquemment l'applicabilité de ce texte»,Mehdi EL Alaoui affirme le DG de Maroc vision D'affaires  


14 juillet 2013

Projet Tanger la Perle bleue

Situé dans le quartier de la Haute Montagne, il constitue un véritable trait d’union entre les quartiers résidentiels de la ville et les quartiers de shopping traditionnel, tel le « Souk Dradeb ».
Les flux existants de passage, qui seront amplifiés par la réalisation de la future rocade, confirment cette position exceptionnelle.
Ce cadre idéal de création d’une cité andalouse exaltera toute la magie de cette architecture déjà omniprésente dans le quartier de la montagne et s’exprimera par des fontaines, des esplanades, des arcades…
Toutes les formes de commerce s’exprimeront à Socco Alto , futur point de rassemblement de l’activité effrénée et foisonnante tangéroise. Lieu d’échanges, lieu d’art, lieu de vie… il sera conçu, aménagé et géré pour devenir le haut lieu du shopping de Tanger et de sa région, à l’image de ce que fut le Grand Socco quelques décennies plus tôt.
Pour avoir plus d'informations , visitez notre site web : vision-immo.ma

Projet Bouznika Amanda Tower



Un site exceptionnel implanté au cœur d’un cadre arboré et convivial où microclimat, calme et tranquillité, sont source d’un bien être parfait. Une zone urbaine de référence. Construction mariant la modernité et la tradition qui font la part belle ou bien être et a la sérénité. Dans un cadre de rêve caressé par les brises océanes, ARMADA TOWER vous propose une qualité de vie exceptionnelle pour tous les jours de l’année et met à votre disposition des services utiles et pratiques pour votre confort, votre bien-être et votre santé. 

Une prestation de qualité
Un cadre de vie exceptionnel, conçu pour le bien être des adultes et enfants
Un cadre de vie exceptionnel
Des intérieurs aménagé pour votre confort : cheminée, cuisine équipée moderne, climatisation ....
Bouznika tourisme
Golf, Mer, Randonnées, Équitation et Nature, BOUZNIKA un carrefour des sports plein airs.
Pour avoir plus d'informations , visitez notre site web : vision-immo.ma

Samanah Bouznika


Au pied de la résidence, le golf. A quelques minutes à pied, l’une des plus belles plages du Maroc.
Au centre, les piscines entourées de vastes plages, au cœur de magnifiques jardins et du renommé golf de Bouznika conçu par Robert Von Hagge. Voilà en quelques mots l’environnement du prestigieux complexe des Résidences du Golf de Bouznika Bay.
Ce programme composé de 3 tranches de construction entre dans sa dernière phase.
L’agence JLA connue au Maroc pour ses réalisations haut de gamme, s’est orienté ici vers une architecture contemporaine tout en préservant l'harmonie avec le style arabo-andalou plus traditionnel des premières tranches. Le bois, la pierre, le verre, le marbre sont parmi les matériaux qui marquent le caractère élitiste de cette dernière tranche.
Les appartements ouverts sur l'extérieur par de larges baies vitrées offrent tous de magnifiques vues sur le golf, les jardins ou les piscines. Terrasses et balcons permettent de profiter depuis chez soi, de cet environnement paisible et de la beauté des paysages.
Pour avoir plus d'informations , visitez notre site web : vision-immo.ma

Samanah Marrakech


Situé à huit kilomètres de l'aéroport international de Marrakech, le Samanah country club Marrakech, complexe résidentiel et touristique de très haut standing, s'étend sur 285 hectares bénéficiant d'une vue imprenable sur l'atlas.

le projet comprend la réalisation d'un golf à Marrakech immobilier dessiné par nicklaus design. partenaire de Samanah golf groupe Alain green et de mar prom, agencimo assure la commercialisation des villas samanah et des riads samanah situé sur autour du golf Samanah country club à marrakech.
Pour avoir plus d'informations , visitez notre site web : vision-immo.ma


Projet Samanah Tanger



Des villas a vendre sur Tanger bénéficient d'une très belle vue sur l'océan. Les intérieurs, très contemporains, mettent en valeur la richesse des décors et des matériaux marocains . 
- Plusieurs villas vue sur mer de 2 à 4 chambres.
- Piscine privée pour les villas de type 4 chambres.
- Surface varies entre 180 m², 350 m² et 450 m².
- Les prix varies entre : 3 500 000 DHS et 8 000 000 DHS.
Villas et appartements avendre à partir de 1 725 000 DHS dans un lieu conçu pour votre bien-être :
golf, tennis, spa, hôtels et services 5*, commerces et restaurants...
Situé à huit kilomètres de l'aéroport international de Marrakech, complexe résidentiel et touristique de très haut standing,s'étend sur 285 hectares bénéficiant d'une vue imprenable sur l'Atlas.
Pour avoir plus d'informations , visitez notre site web : vision-immo.ma

Projet Chbika



Reconnus comme de fins connaisseurs en matière de beauté et des avant-gardistes dans tous les projets que nous entreprenons, nous sommes fiers de posséder un instinct naturel pour dénicher des lieux vierges, authentiques et époustouflants de beauté semblables à nul autre ailleurs. Nous offrons des communautés de vie totalement intégrées basées sur des critères d'excellence et agrémentées des dernières technologies qui se fondent en douceur avec la beauté naturelle de toutes nos destinations autour du globe. A Chbika, notre vision prend progressivement forme! Reconnu comme un site vierge exclusif au Maroc, Chbika éblouira les visiteurs par son caractère unique et exquis, mais aussi par son opulence. A Chbika, la nature s'est faite architecte et nos plans ont épousé les contours naturels du site, formant un cocon unique de fusion et d'harmonie entre l'Océan Atlantique et les Dunes du Sahara. Notre avantage concurrentiel demeure notre capacité à créer, partout dans le monde, des communautés de vie intégrées, s'inscrivant totalement dans une stratégie de développement durable comme nulle autre destination au monde. Nous nous efforçons de combiner harmonieusement les besoins du marché avec la meilleure qualité, afin de répondre au mieux à l'ensemble des exigences de tous les segments de marché ciblé. Faire partie de Chbika vous laissera une trace indélébile. Il est de notre privilège de vous faire partager une destination aussi belle et de vous offrir l’opportunité de devenir un adepte du style de vie de Chbika.

Pour avoir plus d'informations , visitez notre site web : vision-immo.ma

Projet Ksour Jenane Marrakech




Le domaine privé Ksour Jenane est né de l'ambition de créer un lieu unique et idéal où les maîtres mots sont confort et bien-être. Notre concept est simple :
nature, espace, loisirs et détente, combinés à un cadre luxueux et des prestations haut de gamme.
Vous y découvrirez un ensemble de villas luxueuses réservées à quelques clients privilégiés. La création d’un hôtel de charme est prévue sur le site ainsi que l’ouverture prochaine d’un country club regroupant un restaurant bio et quantité d’activités sportives à 3 kms du domaine.
Pour avoir plus d'informations , visitez notre site web : vision-immo.ma

20 avril 2013

Recourir à un syndic professionnel : est-ce une bonne affaire ?

La gestion d’immeubles par des copropriétaires bénévoles manque d’efficacité et constitue une importante source de conflits. L’externalisation permet de préserver l’état de l’immeuble et de lutter contre les impayés.




Les 700 000 ménages marocains qui habitent des immeubles en savent quelque chose : rares sont les copropriétés dont la gestion des parties communes est faite convenablement. Et pour cause, cette mission est souvent assignée à l’un des copropriétaires, qui agit en tant que «syndic bénévole», alors qu’elle implique un engagement de taille qui n’est pas toujours facile à honorer. D’un côté, le copropriétaire élu syndic est tenu vis-à-vis de la loi (loi n° 18-00 relative au statut de la copropriété des immeubles bâtis) et des autres habitants de l’immeuble de respecter plusieurs obligations liées à l’administration des parties communes, comme l’entretien de l’immeuble, la conduite des travaux de réparation, la tenue de la comptabilité et la convocation des copropriétaires aux assemblées générales.

Ces tâches sont parfois difficiles à remplir, surtout pour un bénévole actif qui n’a que les soirs et les week-ends pour s’en charger. De l’autre, ce dernier doit faire respecter certaines obligations aux copropriétaires, dont la principale est le paiement des contributions aux charges de la copropriété (cotisations au syndic). Exiger ce paiement ne manque pas de gêner plus le syndic bénévole, pour qui les autres copropriétaires sont avant tout des voisins et des amis, et se traduit, in fine, par des mois, voire des années de cotisations impayées.
Syndic bénévole conforme à la loi : tout un programme

Par ailleurs, et s’il arrive que les impayés s’accumulent au point d’entraver la bonne administration de l’immeuble, le syndic ne peut recourir à la justice pour exiger le paiement que s’il respecte parfaitement les dispositions de la loi sur la copropriété, ce qui est rarement le cas.
Dans ces conditions, il arrive que certains immeubles se dégradent fortement, avec des portes de garage qui ne s’ouvrent plus à distance, des ascenseurs souvent en panne et une propreté des espaces communs qui fait souvent défaut. Et, au final, en cas de revente, ceci ne manque pas de tirer à la baisse la valeur des copropriétés, pour ne pas dire dissuader certains acheteurs potentiels.
Face à ce problème de vie en copropriété, recourir à un syndic professionnel peut constituer une bonne alternative. Les agences immobilières et les sociétés de gardiennage et de sécurité se lancent petit à petit dans ce métier, en attendant que la demande, encore faible, soit plus importante.

Attention, cette externalisation de la gestion des parties communes a certes un coût. Les services de base (hors prestations ponctuelles ne relevant pas de la gestion courante) d’un syndic professionnel peuvent en effet varier de 100 à 300 DH par mois et par copropriétaire. Mais à plus long terme, les habitants en sortiront gagnants, étant donné que leur immeuble sera bien préservé. Sans parler des économies dont ils peuvent bénéficer sur le budget de fonctionnement, car un syndic professionnel peut obtenir de meilleurs tarifs quand il s’agit de faire appel à un prestataire (plombier, peintre, électricien...) avec qui il a l’habitude de travailler.
Pour que la gestion d’un immeuble soit officiellement confiée à un syndic professionnel, il faut que le syndicat de copropriété (entité qui regroupe l’ensemble des copropriétaires) vote cette décision lors d’une assemblée générale. Cette même assemblée devra également voter le budget prévisionnel destiné à la gestion courante, que le syndic professionnel sollicité aura élaboré après un recensement de l’ensemble des besoins de l’immeuble. Il ne faut pas exclure à ce titre que le budget soit plus conséquent que d’habitude. Il donnera donc lieu à des contributions individuelles plus élevées. Car, d’une part, un syndic bénévole ne tient souvent pas compte de certaines dépenses, comme par exemple la prime d’assurance multirisques de l’immeuble ou les frais de convocation des copropriétaires aux assemblées. De l’autre, l’arrivée d’un syndic professionnel engendre un coût qui doit être intégré dans le budget.
Impayés : saisie conservatoire, gel du compte bancaire, immobilisation de voiture...

Une fois le budget prévisionnel voté, il devra être réparti entre les différents copropriétaires. D’habitude, il est divisé par le nombre d’habitants indépendamment de la superficie de leurs appartements, ce qui aboutit au même montant mensuel à payer par tout le monde. Or, un syndic professionnel procédera à la répartition du budget par tantième, tel que précisé dans le contrat d’acquisition de chaque copropriétaire, et ce, conformément à la loi 18-00. Ceci veut dire que chaque copropriétaire paiera sa contribution au budget au prorata de la superficie qu’il occupe dans l’immeuble. «Un copropriétaire qui occupe un 80 mètres carrés n’est pas censé payer la même cotisation qu’un autre qui habite dans un 160 mètres carrés. La répartition par tantième, conformément aux articles 6, 9 et 36 de la loi 18-00, assure ainsi une meilleure équité dans la répartition des charges entre les copropriétaires», estime Bernard Schlappi, administrateur de biens et directeur de l’agence Immogessy Immobilier.
Par ailleurs, un syndic professionnel tiendra également à faire voter, lors de l’assemblée générale, un budget de réserve, qui représente généralement un an de cotisations pour chaque copropriétaire, dans le but de financer les futurs grands travaux que nécessitera l’immeuble (ravalement de façade, peinture...).
Après l’assemblée générale des copropriétaires, que le syndic professionnel sera par la suite tenu de convoquer au moins une fois par an -et de remplir toutes les formalités qui s’y rattachent (établissement de l’ordre du jour, envoi des convocations et des documents obligatoires, rédaction du procès-verbal...)- ce mandataire du syndicat de copropriété se chargera de la gestion courante de l’immeuble. Les tâches sont assez nombreuses, ce qui implique la présence du syndic au moins une fois par semaine au sein de l’immeuble ainsi que plusieurs déplacements pour des affaires administratives. Cela va de la tenue d’une comptabilité générale de la copropriété à la sous-traitance et au contrôle de certains services comme le gardiennage et le nettoyage, en passant par la tenue des comptes individuels des copropriétaires, la négociation des conditions de paiement des fournisseurs en fonction de la trésorerie, l’envoi des appels de fonds et le traitement des impayés.
A ce titre, sachez que les syndics professionnels savent se montrer intraitables avec les copropriétaires qui ne paient pas leurs cotisations dans les délais. Ils entament certes la procédure de recouvrement par une ou deux relances amicales, mais n’hésitent pas à mettre en demeure le copropriétaire concerné par lettre recommandée avec accusé de réception. Si après quelques semaines le paiement n’est pas effectué, le dossier passe de «pré-contentieux» à «contentieux», et c’est l’avocat partenaire du syndic professionnel qui prend le relais, en saisissant la justice. A ce stade, si le copropriétaire ne paie pas, le tribunal peut prononcer une saisie conservatoire sur son appartement. Mais avant d’en arriver là, d’autres mesures peuvent être utilisées. «Le procureur du Roi peut demander l’immobilisation du véhicule du copropriétaire concerné ou de geler ses comptes bancaires pour l’obliger à régler ses impayés ainsi que tous les frais de justice, d’avocat et du syndic qui ont été générés suite à cette procédure. Ces pratiques ont déjà eu lieu et ont montré leur efficacité», affirme M.Mehdi El Alaoui, gérant de la société de syndic COLISEUM SECURITE.

Notons qu’outre la gestion courante, un syndic professionnel peut assurer des prestations exceptionnelles, comme par exemple la gestion technique de travaux de rénovation ou d’embellissement des parties communes de l’immeuble, que l’assemblée générale des copropriétaires aura votées. Ces prestations donnent lieu à des honoraires supplémentaires qui doivent figurer au niveau du contrat de gestion signé avec le syndic, de même que ses honoraires récurrents. Enfin, sachez que l’externalisation du syndic ne signifie pas un désengagement total des copropriétaires de la gestion de leur immeuble. L’un d’eux est en effet nommé conseil syndical par l’assemblée des copropriétaires pour contrôler et suivre le syndic professionnel dans l’exécution de sa mission.

Réglementation Etre copropriétaire, c’est aussi des obligations...

Un copropriétaire a, selon la loi 18-00, des droits sur les parties privatives ainsi que sur les parties communes de l’immeuble. Il peut en effet user et jouir librement de ses parties privatives, sans toutefois porter atteinte à l’immeuble (il ne peut pas par exemple modifier les portes d’entrée, les fenêtres ou les barres des balcons sans autorisation préalable des autres copropriétaires), et peut également bénéficier librement des parties communes, à l’instar des autres habitants, sans leur porter atteinte, par exemple en encombrant les passages ou en stationnant abusivement dans une cours commune.
Cela dit, être copropriétaire implique aussi le respect de certaines obligations. La première est de respecter le règlement de copropriété, qui est un acte juridique fondamental et obligatoire organisant la vie en commun et l’administration de l’immeuble. Chaque propriétaire doit en détenir un exemplaire. Il doit être demandé au notaire lors de l’acquisition.
Les copropriétaires ont également l’obligation de contribuer aux charges de la copropriété. Elles sont relatives à la conservation, à l’entretien et à l’administration de l’immeuble, et elles doivent être réparties au prorata des tantièmes de chaque lot (appartement) dans la copropriété au sol.
Et s’il arrive que le syndicat de copropriété décide d’une dépense exceptionnelle lors d’une assemblée générale (ravalement de façade, par exemple), tous les copropriétaires sont légalement obligés de répondre à cet appel de fonds. Au delà de la date prévue, et à défaut du règlement dans les 30 jours suivant la réception d’une mise en demeure adressée par lettre recommandée avec accusé de réception, le syndic peut, à l’instar du recouvrement des cotisations courantes, obtenir le règlement de la totalité de la quote-part du budget voté qui incombe au copropriétaire défaillant. Ce dernier s’exposera en plus à supporter les frais engagés pour le recouvrement.

Mandat Syndic professionnel : contrat de deux ans maximum et pas de tacite reconduction

Un syndic ne peut être élu pour une durée qui dépasse deux ans, conformément à la loi 18-00 relative au règlement de la copropriété. Un contrat de mandat doit être établi pour définir les attributions du syndic, ses droits et ses obligations, ainsi que les conditions de sa rémunération.
Le contrat définit généralement les prestations relevant de la gestion courante du syndic, ainsi que les prestations particulières que le syndic peut être amené à fournir au cours de son mandat, sachant qu’elles doivent être adaptées à chaque copropriété. Au terme de l’échéance fixée par le contrat, les fonctions du syndic prennent automatiquement fin. Tout renouvellement tacite du syndic est impossible et tout acte accompli après l’expiration du contrat peut être frappé de nullité, puisqu’il n’a plus le pouvoir de représenter le syndicat des copropriétaires.
Par ailleurs, les honoraires du syndic sont libres mais doivent être précisés dans le contrat. Ils sont assimilés à des charges communes et sont répartis entre les copropriétaires. Le syndic ne peut demander ni recevoir, directement ou indirectement, d’autres rémunérations que celles prévues dans son mandat.

Source: http://www.lavieeco.com/news/votre-argent/recourir-a-un-syndic-professionnel-est-ce-une-bonne-affaire--19402.html

Il faut taxer d'avantage le non bati.

De création récente, l’Association marocaine des agences immobilières a organisé sa conférence de presse à Casablanca, le 8 février. L’objectif de cette structure est d’assainir le secteur des agences immobilières jusque-là caractérisé par une part importante d’informel. Elle ambitionne également d’élaborer une loi qui réglementerait la profession dans le cadre de l’Ordre des agents immobiliers.

«C’est la seule profession qui n’est pas réglementée». Ce constat est revenu fréquemment dans les propos des membres de l’Association marocaine des agences immobilières (AMAI). Et c’est principalement pour «organiser le secteur (des agences immobilières) et l’assainir que nous avons créé cette association», a déclaré Mohamed Lahlou, président de l’AMAI qui soutient qu’il y a beaucoup d’intervenants qui s’activent dans l’informel. Cet «assainissement» passe par une mise en place juridique à même de réglementer le travail des agences immobilières et défendre les intérêts de
l’acquéreur d’un bien immobilier et également celui de l’agent immobilier. Un autre mot est également revenu en boucle durant la rencontre avec la presse : «La confiance» entre l’agent immobilier et son client en cas de litige : «Nous avons établi une charte éthique afin de développer la culture de la confiance. Nous allons également émettre des cartes professionnelles qui seront délivrées par l’association».

Pléthore d’intermédiaires

Majid Alaoui, également membre de l’AMAI, a précisé que pour pouvoir bénéficier de cette carte professionnelle, il faut que l’agence ait, au moins, une année d’exercice et qu’elle dispose d’un local. Selon Majid Alaoui le marché de l’immobilier souffre de la multitude d’intermédiaires qui fixent les prix : «le fait de s’adresser à une association permettra de parler le même langage».
Les membres de l’AMAI, qui compte pour l’heure une trentaine d’adhérents, ont également annoncé leur volonté de signer une convention avec les agences foncières «afin d’accéder à l’ensemble des informations relatives à un bien immobilier (le prix réel, le nom du propriétaire…) et une autre avec l’Ordre des notaires».

Pour une loi qui régit la profession En plus de l’annonce d’une prochaine caravane dans différentes villes du pays afind’attirer des adhérents hors de Casablanca, Mohamed Lahlou a fait savoir qu’une
commission s’attelle depuis trois mois à établir un projet de loi qui gérera la profession d’agent immobilier «Il est dans l’intérêt du client qu’une pareille loi soit promulguée. Nous créerons par la suite l’Ordre des agents immobiliers afin d’avoir un management moderne du métier».
Morosité du marché
Le marché de l’immobilier est actuellement morose en raison de l’augmentation des prix : «Ce n’est pas un marché professionnel», dira à ce propos Majid Alaoui. De son côté, Moncef Lahlou de l’AMAI, soutient que le principal problème vient du fait que chaque quartier, notamment à Casablanca, a ses propres prix, et les clients sont limités par les crédits bancaires : «La demande est énorme, mais l’offre n’écoute pas les professionnels». Pour mettre un terme à cette situation de blocage, l’AMAI propose d’augmenter la taxe sur le non bâti et les locaux inoccupés : «Il y a un nombre incalculable d’hectares à Casablanca qui sont inexploités parce que non bâtis ou alors
ce sont de vielles usines, depuis longtemps, désaffectées. Si on augmentait la taxe, les propriétaires seraient alors obligés de vendre ce qui aura pour conséquence de dégager un gisement de foncier. L’offre en foncier augmentant, les prix baisseront ce qui se traduira par la baisse des prix du logement».

L'indice des prix

L’AMAI s’attèle actuellement à établir l’indice des prix de l’immobilier résidentiel à travers l’ensemble du territoire national ce qui a permis de constater l’énorme différence entre les prix proposés par les propriétaires et ceux obtenus par les acquéreurs. C’est à Casablanca où la spéculation est la plus forte. À titre d’exemple, un propriétaire d’un bien immobilier demande le prix de 24 000 DH le m2 alors que la vente se conclut entre 16 000 ou 21 000 DH. Selon Mohamed Lahlou, ces écarts entre les prix auxquels les transactions se concluent et ceux demandés grèvent le marché de l’immobilier résidentiel.

Publié le : 13 Février 2013 - Samir Benmalek, LE MATIN

Les agents immobiliers veulent l’exclusivité de la commercialisation des programmes neufs.

Les agents immobiliers veulent que l’externalisation de la commercialisation des
programmes immobiliers devienne un réflexe au Maroc. L’Association marocaine des
agences immobilières (AMAI) devrait organiser, au cours du premier semestre, un
événement dédié à la question qui devrait rassembler différents acteurs du marché
(promoteurs immobiliers, notaires…). L’association prépare également une caravane qui
vise à recruter de nouvelles agences immobilières dans tout le Maroc, sachant que ses
adhérents restent pour l’heure situés essentiellement à Casablanca.
Source: La Vie éco 2013-02-18

Vision 2012-2016 pour le secteur immobilier au Maroc.

Lors d’une table ronde « Vision et stratégie pour le développement et le réaménagement du secteur de l’Habitat » organisée par la Chambre de commerce britannique à Casablanca, le nouveau ministre de l’Habitat Nabil Benabdallah a réaffirmé les engagements et priorités concernant l’habitat.

L’état des lieux et importance du secteur

Le ministre Nabil Benabdallah a rappelé l’effet d’entrainement que le secteur immobilier représente sur l’économie nationale puisqu’il représente 6,8 % du PIB et 9% en terme d’emploi.

Entre 2010 et 2011, les unités mises en chantier ont enregistré une augmentation de 26% tandis que celles achevées ont connu une hausse de 22%, a-t-il fait savoir, ajoutant que les crédits immobiliers ont progressé de 10%, de l’ordre de 207 milliards et de 23% pour les crédits du Fogarim.

Les contraintes

Le ministre a aussi fait état des contraintes pesant sur le marché : l’opacité du secteur (méconnaissance du marché), le déficit de gouvernance territorialisée, la persistance de l’informel, des outils de financement insuffisamment diversifiés, et enfin une régulation défaillante du marché malgré les interventions du secteur public.

Il a été rappelé la nécessité d’une politique de la ville plus efficace en réduisant le décalage entre la politique publique et les réalités locales.

Plan 2012-2016 en matière d’habitat

Les principaux objectifs du programme d’action 2012 -2016 du ministère de l’Habitat via l’instauration d’une politique de la ville ambitieuse.

Les objectifs

> Augmenter les mise en chantier : (170.000 unités/an), et réduire ainsi de 50% le déficit en matière de logement. Le ministre a rappelé que le déficit de logement était de 840 000 unités en 2011 que l’objectif était de réduire le déficit à 400 000 à l’horizon 2016.

> Renforcer le programme Villes sans bidonvilles et poursuivre la lutte contre l’habitat insalubre.

> Améliorer la qualité des produit

> Diversifier l’offre de meilleure qualité pour les classes moyennes, les jeunes et le locatif social. Nécessité de développer une offre de logements dédiés à la classe moyenne en proposant des logements dont le prix sera plafonné à 800.000 DH. La loi de finance 2013 devrait prévoir cette offre.

> Réformes des textes réglementaires et législatifs notamment une loi sur le locatif, sur la copropriété, et sur la politique de la ville.

> Améliorer la gouvernance (activation des réformes juridiques, la restructuration des modalités de partenariat public-privé et la mise en place des conditions de concurrence et de partenariat).

> Repenser les missions des agences urbaines

Les outils pour cette politique

> Augmentation des ressources du fonds de solidarité (FSHIU) qui se traduira par un relèvement de la taxe sur le ciment de 5 centimes supplémentaires sachant qu’elle est actuellement à 10 centimes par kg. Cela permettra de disposer de 700 à 800 millions de DH de plus.

> La mobilisation du foncier public (20.000 ha/habitat).

> Création d’outils de financement et d’aide fiscale pour inciter l’investissement locatif et aussi pour favoriser la rénovation du parc ancien existant.

> Lutte contre la corruption : Lutte contre l’habitat illégal. A titre d’exemple pour un seul quartier de Casablanca, plus de 400 constructions illégales ont été dénombrées (entre les mois de mars et avril derniers).

> Simplifier la procédure administrative et à concilier les intérêts du secteur privé et les objectifs de l’Etat pour développer le secteur, faisant remarquer que la convergence des intérêts (publics et privés) a permis au secteur de l’habitat de fait un bond extraordinaire.