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14 juillet 2013

Samanah Bouznika


Au pied de la résidence, le golf. A quelques minutes à pied, l’une des plus belles plages du Maroc.
Au centre, les piscines entourées de vastes plages, au cœur de magnifiques jardins et du renommé golf de Bouznika conçu par Robert Von Hagge. Voilà en quelques mots l’environnement du prestigieux complexe des Résidences du Golf de Bouznika Bay.
Ce programme composé de 3 tranches de construction entre dans sa dernière phase.
L’agence JLA connue au Maroc pour ses réalisations haut de gamme, s’est orienté ici vers une architecture contemporaine tout en préservant l'harmonie avec le style arabo-andalou plus traditionnel des premières tranches. Le bois, la pierre, le verre, le marbre sont parmi les matériaux qui marquent le caractère élitiste de cette dernière tranche.
Les appartements ouverts sur l'extérieur par de larges baies vitrées offrent tous de magnifiques vues sur le golf, les jardins ou les piscines. Terrasses et balcons permettent de profiter depuis chez soi, de cet environnement paisible et de la beauté des paysages.
Pour avoir plus d'informations , visitez notre site web : vision-immo.ma

Samanah Marrakech


Situé à huit kilomètres de l'aéroport international de Marrakech, le Samanah country club Marrakech, complexe résidentiel et touristique de très haut standing, s'étend sur 285 hectares bénéficiant d'une vue imprenable sur l'atlas.

le projet comprend la réalisation d'un golf à Marrakech immobilier dessiné par nicklaus design. partenaire de Samanah golf groupe Alain green et de mar prom, agencimo assure la commercialisation des villas samanah et des riads samanah situé sur autour du golf Samanah country club à marrakech.
Pour avoir plus d'informations , visitez notre site web : vision-immo.ma


Projet Samanah Tanger



Des villas a vendre sur Tanger bénéficient d'une très belle vue sur l'océan. Les intérieurs, très contemporains, mettent en valeur la richesse des décors et des matériaux marocains . 
- Plusieurs villas vue sur mer de 2 à 4 chambres.
- Piscine privée pour les villas de type 4 chambres.
- Surface varies entre 180 m², 350 m² et 450 m².
- Les prix varies entre : 3 500 000 DHS et 8 000 000 DHS.
Villas et appartements avendre à partir de 1 725 000 DHS dans un lieu conçu pour votre bien-être :
golf, tennis, spa, hôtels et services 5*, commerces et restaurants...
Situé à huit kilomètres de l'aéroport international de Marrakech, complexe résidentiel et touristique de très haut standing,s'étend sur 285 hectares bénéficiant d'une vue imprenable sur l'Atlas.
Pour avoir plus d'informations , visitez notre site web : vision-immo.ma

Projet Chbika



Reconnus comme de fins connaisseurs en matière de beauté et des avant-gardistes dans tous les projets que nous entreprenons, nous sommes fiers de posséder un instinct naturel pour dénicher des lieux vierges, authentiques et époustouflants de beauté semblables à nul autre ailleurs. Nous offrons des communautés de vie totalement intégrées basées sur des critères d'excellence et agrémentées des dernières technologies qui se fondent en douceur avec la beauté naturelle de toutes nos destinations autour du globe. A Chbika, notre vision prend progressivement forme! Reconnu comme un site vierge exclusif au Maroc, Chbika éblouira les visiteurs par son caractère unique et exquis, mais aussi par son opulence. A Chbika, la nature s'est faite architecte et nos plans ont épousé les contours naturels du site, formant un cocon unique de fusion et d'harmonie entre l'Océan Atlantique et les Dunes du Sahara. Notre avantage concurrentiel demeure notre capacité à créer, partout dans le monde, des communautés de vie intégrées, s'inscrivant totalement dans une stratégie de développement durable comme nulle autre destination au monde. Nous nous efforçons de combiner harmonieusement les besoins du marché avec la meilleure qualité, afin de répondre au mieux à l'ensemble des exigences de tous les segments de marché ciblé. Faire partie de Chbika vous laissera une trace indélébile. Il est de notre privilège de vous faire partager une destination aussi belle et de vous offrir l’opportunité de devenir un adepte du style de vie de Chbika.

Pour avoir plus d'informations , visitez notre site web : vision-immo.ma

Projet Ksour Jenane Marrakech




Le domaine privé Ksour Jenane est né de l'ambition de créer un lieu unique et idéal où les maîtres mots sont confort et bien-être. Notre concept est simple :
nature, espace, loisirs et détente, combinés à un cadre luxueux et des prestations haut de gamme.
Vous y découvrirez un ensemble de villas luxueuses réservées à quelques clients privilégiés. La création d’un hôtel de charme est prévue sur le site ainsi que l’ouverture prochaine d’un country club regroupant un restaurant bio et quantité d’activités sportives à 3 kms du domaine.
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20 avril 2013

Recourir à un syndic professionnel : est-ce une bonne affaire ?

La gestion d’immeubles par des copropriétaires bénévoles manque d’efficacité et constitue une importante source de conflits. L’externalisation permet de préserver l’état de l’immeuble et de lutter contre les impayés.




Les 700 000 ménages marocains qui habitent des immeubles en savent quelque chose : rares sont les copropriétés dont la gestion des parties communes est faite convenablement. Et pour cause, cette mission est souvent assignée à l’un des copropriétaires, qui agit en tant que «syndic bénévole», alors qu’elle implique un engagement de taille qui n’est pas toujours facile à honorer. D’un côté, le copropriétaire élu syndic est tenu vis-à-vis de la loi (loi n° 18-00 relative au statut de la copropriété des immeubles bâtis) et des autres habitants de l’immeuble de respecter plusieurs obligations liées à l’administration des parties communes, comme l’entretien de l’immeuble, la conduite des travaux de réparation, la tenue de la comptabilité et la convocation des copropriétaires aux assemblées générales.

Ces tâches sont parfois difficiles à remplir, surtout pour un bénévole actif qui n’a que les soirs et les week-ends pour s’en charger. De l’autre, ce dernier doit faire respecter certaines obligations aux copropriétaires, dont la principale est le paiement des contributions aux charges de la copropriété (cotisations au syndic). Exiger ce paiement ne manque pas de gêner plus le syndic bénévole, pour qui les autres copropriétaires sont avant tout des voisins et des amis, et se traduit, in fine, par des mois, voire des années de cotisations impayées.
Syndic bénévole conforme à la loi : tout un programme

Par ailleurs, et s’il arrive que les impayés s’accumulent au point d’entraver la bonne administration de l’immeuble, le syndic ne peut recourir à la justice pour exiger le paiement que s’il respecte parfaitement les dispositions de la loi sur la copropriété, ce qui est rarement le cas.
Dans ces conditions, il arrive que certains immeubles se dégradent fortement, avec des portes de garage qui ne s’ouvrent plus à distance, des ascenseurs souvent en panne et une propreté des espaces communs qui fait souvent défaut. Et, au final, en cas de revente, ceci ne manque pas de tirer à la baisse la valeur des copropriétés, pour ne pas dire dissuader certains acheteurs potentiels.
Face à ce problème de vie en copropriété, recourir à un syndic professionnel peut constituer une bonne alternative. Les agences immobilières et les sociétés de gardiennage et de sécurité se lancent petit à petit dans ce métier, en attendant que la demande, encore faible, soit plus importante.

Attention, cette externalisation de la gestion des parties communes a certes un coût. Les services de base (hors prestations ponctuelles ne relevant pas de la gestion courante) d’un syndic professionnel peuvent en effet varier de 100 à 300 DH par mois et par copropriétaire. Mais à plus long terme, les habitants en sortiront gagnants, étant donné que leur immeuble sera bien préservé. Sans parler des économies dont ils peuvent bénéficer sur le budget de fonctionnement, car un syndic professionnel peut obtenir de meilleurs tarifs quand il s’agit de faire appel à un prestataire (plombier, peintre, électricien...) avec qui il a l’habitude de travailler.
Pour que la gestion d’un immeuble soit officiellement confiée à un syndic professionnel, il faut que le syndicat de copropriété (entité qui regroupe l’ensemble des copropriétaires) vote cette décision lors d’une assemblée générale. Cette même assemblée devra également voter le budget prévisionnel destiné à la gestion courante, que le syndic professionnel sollicité aura élaboré après un recensement de l’ensemble des besoins de l’immeuble. Il ne faut pas exclure à ce titre que le budget soit plus conséquent que d’habitude. Il donnera donc lieu à des contributions individuelles plus élevées. Car, d’une part, un syndic bénévole ne tient souvent pas compte de certaines dépenses, comme par exemple la prime d’assurance multirisques de l’immeuble ou les frais de convocation des copropriétaires aux assemblées. De l’autre, l’arrivée d’un syndic professionnel engendre un coût qui doit être intégré dans le budget.
Impayés : saisie conservatoire, gel du compte bancaire, immobilisation de voiture...

Une fois le budget prévisionnel voté, il devra être réparti entre les différents copropriétaires. D’habitude, il est divisé par le nombre d’habitants indépendamment de la superficie de leurs appartements, ce qui aboutit au même montant mensuel à payer par tout le monde. Or, un syndic professionnel procédera à la répartition du budget par tantième, tel que précisé dans le contrat d’acquisition de chaque copropriétaire, et ce, conformément à la loi 18-00. Ceci veut dire que chaque copropriétaire paiera sa contribution au budget au prorata de la superficie qu’il occupe dans l’immeuble. «Un copropriétaire qui occupe un 80 mètres carrés n’est pas censé payer la même cotisation qu’un autre qui habite dans un 160 mètres carrés. La répartition par tantième, conformément aux articles 6, 9 et 36 de la loi 18-00, assure ainsi une meilleure équité dans la répartition des charges entre les copropriétaires», estime Bernard Schlappi, administrateur de biens et directeur de l’agence Immogessy Immobilier.
Par ailleurs, un syndic professionnel tiendra également à faire voter, lors de l’assemblée générale, un budget de réserve, qui représente généralement un an de cotisations pour chaque copropriétaire, dans le but de financer les futurs grands travaux que nécessitera l’immeuble (ravalement de façade, peinture...).
Après l’assemblée générale des copropriétaires, que le syndic professionnel sera par la suite tenu de convoquer au moins une fois par an -et de remplir toutes les formalités qui s’y rattachent (établissement de l’ordre du jour, envoi des convocations et des documents obligatoires, rédaction du procès-verbal...)- ce mandataire du syndicat de copropriété se chargera de la gestion courante de l’immeuble. Les tâches sont assez nombreuses, ce qui implique la présence du syndic au moins une fois par semaine au sein de l’immeuble ainsi que plusieurs déplacements pour des affaires administratives. Cela va de la tenue d’une comptabilité générale de la copropriété à la sous-traitance et au contrôle de certains services comme le gardiennage et le nettoyage, en passant par la tenue des comptes individuels des copropriétaires, la négociation des conditions de paiement des fournisseurs en fonction de la trésorerie, l’envoi des appels de fonds et le traitement des impayés.
A ce titre, sachez que les syndics professionnels savent se montrer intraitables avec les copropriétaires qui ne paient pas leurs cotisations dans les délais. Ils entament certes la procédure de recouvrement par une ou deux relances amicales, mais n’hésitent pas à mettre en demeure le copropriétaire concerné par lettre recommandée avec accusé de réception. Si après quelques semaines le paiement n’est pas effectué, le dossier passe de «pré-contentieux» à «contentieux», et c’est l’avocat partenaire du syndic professionnel qui prend le relais, en saisissant la justice. A ce stade, si le copropriétaire ne paie pas, le tribunal peut prononcer une saisie conservatoire sur son appartement. Mais avant d’en arriver là, d’autres mesures peuvent être utilisées. «Le procureur du Roi peut demander l’immobilisation du véhicule du copropriétaire concerné ou de geler ses comptes bancaires pour l’obliger à régler ses impayés ainsi que tous les frais de justice, d’avocat et du syndic qui ont été générés suite à cette procédure. Ces pratiques ont déjà eu lieu et ont montré leur efficacité», affirme M.Mehdi El Alaoui, gérant de la société de syndic COLISEUM SECURITE.

Notons qu’outre la gestion courante, un syndic professionnel peut assurer des prestations exceptionnelles, comme par exemple la gestion technique de travaux de rénovation ou d’embellissement des parties communes de l’immeuble, que l’assemblée générale des copropriétaires aura votées. Ces prestations donnent lieu à des honoraires supplémentaires qui doivent figurer au niveau du contrat de gestion signé avec le syndic, de même que ses honoraires récurrents. Enfin, sachez que l’externalisation du syndic ne signifie pas un désengagement total des copropriétaires de la gestion de leur immeuble. L’un d’eux est en effet nommé conseil syndical par l’assemblée des copropriétaires pour contrôler et suivre le syndic professionnel dans l’exécution de sa mission.

Réglementation Etre copropriétaire, c’est aussi des obligations...

Un copropriétaire a, selon la loi 18-00, des droits sur les parties privatives ainsi que sur les parties communes de l’immeuble. Il peut en effet user et jouir librement de ses parties privatives, sans toutefois porter atteinte à l’immeuble (il ne peut pas par exemple modifier les portes d’entrée, les fenêtres ou les barres des balcons sans autorisation préalable des autres copropriétaires), et peut également bénéficier librement des parties communes, à l’instar des autres habitants, sans leur porter atteinte, par exemple en encombrant les passages ou en stationnant abusivement dans une cours commune.
Cela dit, être copropriétaire implique aussi le respect de certaines obligations. La première est de respecter le règlement de copropriété, qui est un acte juridique fondamental et obligatoire organisant la vie en commun et l’administration de l’immeuble. Chaque propriétaire doit en détenir un exemplaire. Il doit être demandé au notaire lors de l’acquisition.
Les copropriétaires ont également l’obligation de contribuer aux charges de la copropriété. Elles sont relatives à la conservation, à l’entretien et à l’administration de l’immeuble, et elles doivent être réparties au prorata des tantièmes de chaque lot (appartement) dans la copropriété au sol.
Et s’il arrive que le syndicat de copropriété décide d’une dépense exceptionnelle lors d’une assemblée générale (ravalement de façade, par exemple), tous les copropriétaires sont légalement obligés de répondre à cet appel de fonds. Au delà de la date prévue, et à défaut du règlement dans les 30 jours suivant la réception d’une mise en demeure adressée par lettre recommandée avec accusé de réception, le syndic peut, à l’instar du recouvrement des cotisations courantes, obtenir le règlement de la totalité de la quote-part du budget voté qui incombe au copropriétaire défaillant. Ce dernier s’exposera en plus à supporter les frais engagés pour le recouvrement.

Mandat Syndic professionnel : contrat de deux ans maximum et pas de tacite reconduction

Un syndic ne peut être élu pour une durée qui dépasse deux ans, conformément à la loi 18-00 relative au règlement de la copropriété. Un contrat de mandat doit être établi pour définir les attributions du syndic, ses droits et ses obligations, ainsi que les conditions de sa rémunération.
Le contrat définit généralement les prestations relevant de la gestion courante du syndic, ainsi que les prestations particulières que le syndic peut être amené à fournir au cours de son mandat, sachant qu’elles doivent être adaptées à chaque copropriété. Au terme de l’échéance fixée par le contrat, les fonctions du syndic prennent automatiquement fin. Tout renouvellement tacite du syndic est impossible et tout acte accompli après l’expiration du contrat peut être frappé de nullité, puisqu’il n’a plus le pouvoir de représenter le syndicat des copropriétaires.
Par ailleurs, les honoraires du syndic sont libres mais doivent être précisés dans le contrat. Ils sont assimilés à des charges communes et sont répartis entre les copropriétaires. Le syndic ne peut demander ni recevoir, directement ou indirectement, d’autres rémunérations que celles prévues dans son mandat.

Source: http://www.lavieeco.com/news/votre-argent/recourir-a-un-syndic-professionnel-est-ce-une-bonne-affaire--19402.html

Il faut taxer d'avantage le non bati.

De création récente, l’Association marocaine des agences immobilières a organisé sa conférence de presse à Casablanca, le 8 février. L’objectif de cette structure est d’assainir le secteur des agences immobilières jusque-là caractérisé par une part importante d’informel. Elle ambitionne également d’élaborer une loi qui réglementerait la profession dans le cadre de l’Ordre des agents immobiliers.

«C’est la seule profession qui n’est pas réglementée». Ce constat est revenu fréquemment dans les propos des membres de l’Association marocaine des agences immobilières (AMAI). Et c’est principalement pour «organiser le secteur (des agences immobilières) et l’assainir que nous avons créé cette association», a déclaré Mohamed Lahlou, président de l’AMAI qui soutient qu’il y a beaucoup d’intervenants qui s’activent dans l’informel. Cet «assainissement» passe par une mise en place juridique à même de réglementer le travail des agences immobilières et défendre les intérêts de
l’acquéreur d’un bien immobilier et également celui de l’agent immobilier. Un autre mot est également revenu en boucle durant la rencontre avec la presse : «La confiance» entre l’agent immobilier et son client en cas de litige : «Nous avons établi une charte éthique afin de développer la culture de la confiance. Nous allons également émettre des cartes professionnelles qui seront délivrées par l’association».

Pléthore d’intermédiaires

Majid Alaoui, également membre de l’AMAI, a précisé que pour pouvoir bénéficier de cette carte professionnelle, il faut que l’agence ait, au moins, une année d’exercice et qu’elle dispose d’un local. Selon Majid Alaoui le marché de l’immobilier souffre de la multitude d’intermédiaires qui fixent les prix : «le fait de s’adresser à une association permettra de parler le même langage».
Les membres de l’AMAI, qui compte pour l’heure une trentaine d’adhérents, ont également annoncé leur volonté de signer une convention avec les agences foncières «afin d’accéder à l’ensemble des informations relatives à un bien immobilier (le prix réel, le nom du propriétaire…) et une autre avec l’Ordre des notaires».

Pour une loi qui régit la profession En plus de l’annonce d’une prochaine caravane dans différentes villes du pays afind’attirer des adhérents hors de Casablanca, Mohamed Lahlou a fait savoir qu’une
commission s’attelle depuis trois mois à établir un projet de loi qui gérera la profession d’agent immobilier «Il est dans l’intérêt du client qu’une pareille loi soit promulguée. Nous créerons par la suite l’Ordre des agents immobiliers afin d’avoir un management moderne du métier».
Morosité du marché
Le marché de l’immobilier est actuellement morose en raison de l’augmentation des prix : «Ce n’est pas un marché professionnel», dira à ce propos Majid Alaoui. De son côté, Moncef Lahlou de l’AMAI, soutient que le principal problème vient du fait que chaque quartier, notamment à Casablanca, a ses propres prix, et les clients sont limités par les crédits bancaires : «La demande est énorme, mais l’offre n’écoute pas les professionnels». Pour mettre un terme à cette situation de blocage, l’AMAI propose d’augmenter la taxe sur le non bâti et les locaux inoccupés : «Il y a un nombre incalculable d’hectares à Casablanca qui sont inexploités parce que non bâtis ou alors
ce sont de vielles usines, depuis longtemps, désaffectées. Si on augmentait la taxe, les propriétaires seraient alors obligés de vendre ce qui aura pour conséquence de dégager un gisement de foncier. L’offre en foncier augmentant, les prix baisseront ce qui se traduira par la baisse des prix du logement».

L'indice des prix

L’AMAI s’attèle actuellement à établir l’indice des prix de l’immobilier résidentiel à travers l’ensemble du territoire national ce qui a permis de constater l’énorme différence entre les prix proposés par les propriétaires et ceux obtenus par les acquéreurs. C’est à Casablanca où la spéculation est la plus forte. À titre d’exemple, un propriétaire d’un bien immobilier demande le prix de 24 000 DH le m2 alors que la vente se conclut entre 16 000 ou 21 000 DH. Selon Mohamed Lahlou, ces écarts entre les prix auxquels les transactions se concluent et ceux demandés grèvent le marché de l’immobilier résidentiel.

Publié le : 13 Février 2013 - Samir Benmalek, LE MATIN