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07 août 2012

L’héritage architectural portugais au Maroc


Le Maroc et le Portugal entretiennent des relations vieilles de plusieurs siècles, deux pays issus de continents différents mais géographiquement et historiquement proches. Leur histoire faite d’invasions, d’occupation et d’échanges tantôt complexes tantôt pacifiques a donné naissance à un patrimoine luso-marocain se caractérisant par une richesse et une diversité exceptionnelle. En vue de mieux faire connaitre ce patrimoine culturel partagé, Roméo Carabelli géographe et spécialiste en architecture, a écrit « l’héritage portugais au Maroc : un patrimoine d’actualité » un ouvrage issu d’un travail de recherche de plusieurs années.

Parmi les vestiges encore présents et faisant partis de cet héritage matériel, il  existe ce chapelet de fortifications côtières qui fait partie à ce jour de l’héritage monumental marocain. Selon l’auteur « L’héritage matériel actuel est encore clairement visible ; il n’est désormais pas plus portugais que narocain mais commun aux deux nations ; portugais pour sa constitution, marocain pour sa localisation et fort de son caractère mutuel, il dialogue avec les autres patrimoines partagés ou non».
  
354 ans de présence portugaise en Afrique du nord, 3 siècles et demi d’histoire, deux formes d’occupations marquées  tout d’abord par une volonté d’instaurer un protectorat africain et une seconde forme d’occupation portugaise sous forme de retranchement autour de la dernière enclave Mazagão, aujourd’hui appelée El Jadida.

Ce guide jette également un regard sur la péninsule Tingitane et ses installations ; Ceuta, ville à l’origine de l’aventure africaine du Portugal, riche de ses remarquables bastions et de sa vaste « Plaza de Africa », la forteresse anuérine manuéline de Ksar Seghir ou encore la ville de Tanger et son Cubelo de bisbo (Tour de l’évêque). 

C’est dans la foulée de la prise de Tanger et Asilah en 1471 que les premières implantations portugaises commencèrent dans la région centrale, une première implantation rendue possible grâce à un contrat de protection et de soumission de la cité d’Azemmour. Outre la péninsule Tingitane et la région Centrale, d’autres sites auraient été côtoyés par les portugais, parmi ceux-ci il y a Graciosa, Ksar el Kbir ou Ben Mirão. 

Cet ouvrage est disponible à l’association « la cité portugaise » de El Jadida et téléchargeable sur le site www.mutualheritage.net.

01 août 2012

Une politique volontariste pour booster le secteur



Depuis l’annonce du plan d’action 2012-2016 du ministère de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, Nabil Benabdellah ne cesse de multiplier les rencontres pour exposer les nouveautés apportées pour ce secteur qui est encore la locomotive de l’économie nationale. Vendredi dernier, il était l’invité de la Chambre britannique du commerce à Casablanca pour animer une table ronde s’articulant autour du thème : «Vision et stratégie pour le développement et le réaménagement du secteur de l’habitat».
Il a, d’ailleurs, planté le décor en mettant en exergue les bonnes performances du secteur, encouragées par les incitations octroyées pour la relance du logement social, en application des Hautes directives royales. Il a également fait l’étalage des contraintes structurelles du marché. Sans langue de bois, il a pointé du doigt l’opacité du secteur pour dire qu’il y a, actuellement une méconnaissance des marchés. Pour rectifier le tir, le ministre a annoncé : «Nous allons lancer une grosse étude sur la typologie des logements en partenariat avec la FNPI». Il a aussi critiqué les actions publiques segmentées et concentrées sur l’offre nouvelle, qui ne se sont pas trop penchées sur la valorisation du tissu ancien et du patrimoine architectural.
Par ailleurs, Nabil Benabdellah a dénoncé le déficit de gouvernance territorialisée. Le cas le plus parlant, selon lui, est la gestion du programme Villes sans bidonvilles (VSB). «Le grand Casablanca est un mauvais cas d’école. Rien qu’entre fin mars et fin avril, plus de 400 constructions non réglementaires ont été recensées dans un quartier périphérique. Il est où le contrôle ?» s’indigne le ministre. Il s’agit du quartier Lamkanssa ou des habitations clandestines allant jusqu’à R+4 ont vu le jour durant la période précitée. Le responsable gouvernemental propose à ce sujet de revoir, dans le cadre de la stratégie de la politique de la ville, la gestion du programme VSB qui nécessite des réajustements pour une meilleure équité sociale.
À ce titre, il a indiqué qu’il y avait «la nécessité de travailler dans une perspective meilleure», tout en ajoutant : «je ne vois pas pourquoi nous allons continuer à privilégier les personnes qui squattent un terrain et y construisent des bidonvilles en leur donnant des lots ou des appartements, à des conditions préférentielles, au détriment des personnes qui pendant des décennies louent une chambre au lieu de contribuer à la prolifération de l’habitat non réglementaire». Il propose d’injecter une offre variée et adaptée à toutes les bourses pour permettre aux gens ayant un revenu limité d’accéder à un logement décent. Il a aussi parlé de la refonte du fonds Fogarim pour permettre à ces couches sociales d’acheter un logement décent. En matière de financement, tout en soulevant l’existence des outils insuffisamment diversifiés, il a déclaré qu’il aurait prochainement une réunion de travailler avec le GPBM pour voir la possibilité d’affiner les offres dédiées aux prêts immobiliers.
Nabil Benabdellah a évoqué également, lors de cette rencontre, la persistance de l’informel, notamment dans l’autoconstruction, et la régulation défaillante du marché. À ce titre, de nouveaux contrats programmes seront signés entre l’État et les promoteurs immobiliers qui devront produire des logements de qualité, même dans le social, et faire preuve de plus d’actions citoyennes. Pour contourner ces problèmes, le nouveau gouvernement, dans le cadre d’une démarche volontariste, a décidé dès le départ d’intensifier l’offre en logement, de réduire de moitié le déficit en le ramenant à 400 000 unités en 2016 et d’atteindre une production de 170 000 unités par an d’ici cinq ans. Et, bien sûr, poursuivre la lutte contre «toutes formes d’habitat insalubre», précise le ministre. Signalons que le ministère de l’Intérieur a déjà durci le contrôle dans certaines villes (Agadir, Tanger, Tétouan…), tandis que dans d’autres on assiste encore à la construction d’habitats clandestins (à Casablanca notamment).
Ces opérations d’assainissement ont toutefois découragé les fraudeurs. Ceci est palpable dans la baisse de la consommation du ciment au mois d’avril 2012, qui a fléchi de 3% par rapport au même mois de 2011, ce qui dénote d’une diminution du rythme de l’auto-construction.
Publié le : 6 Mai 2012 - Nadia Dref, LE MATIN

Etat du marché immobilier marocain au 1er trimestre 2012

Selon le rapport de Bank Al Maghrib et l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC), Après une quasi-stagnation au 4ème trimestre 2011, les prix des actifs immobiliers ont enregistré une légère hausse de 0,6%, en glissement trimestriel, au 1er trimestre 2012.

Cette évolution recouvre une quasi-stabilité des prix des biens résidentiels et commerciaux, et un accroissement de 1,7% de ceux des biens fonciers. En glissement annuel, les prix ont progressé de 1,1% après 2,8% le trimestre précédent.

Des diminutions des prix, en glissement annuel, ont été observées dans les régions de Doukkala- Abda, Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et Souss-Massa-Draâ, alors que des hausses ont été relevées dans les régions de Chaouia-Ourdigha, Fès-Boulmane, Gharb-Chrarda-Beni Hssen et Marrakech-Tensift-El Haouz. Dans les autres régions, les prix n’ont pas connu de variations significatives. 

les ventes des biens immobiliers immatriculés au niveau de l’ANCFCC ont baissé de 1% d’un trimestre à l’autre, alors qu’ils ont augmenté de 18,4% en glissement annuel, s’établissant ainsi à 27 670 transactions.

Tendance du marché immobilier par ville 
La ventilation de l’IPAI par ville au cours du 1er trimestre 2012 a fait ressortir dans l’ensemble un accroissement des prix des biens immobiliers en glissement annuel. En effet, à l’exception de Rabat, de Marrakech et d’Agadir, où les prix ont baissé respectivement de 4,4%, de 2,9% et de 1,4%, les prix dans les autres villes ont enregistré des progressions allant de 0,8% à Meknès à 5,5% à Fès.

Durant le 1er trimestre 2012, le nombre de transactions s’est globalement replié en glissement trimestriel. Les diminutions se sont situées entre 0,1% à Fès et 16,3% à Meknès, alors que les hausses ont été observées uniquement à Oujda et à Rabat. Par ailleurs, les parts de transactions les plus importantes ont atteint 30,7% à Casablanca, 14,2% à Marrakech et 13,1% à Tanger..

LOI DE FINANCES: LE DÉTAIL DES MESURES FISCALES


La marque du gouvernement Benkirane est perceptible dans le projet de loi des Finances 2012. Mais il faudra certainement attendre la prochaine loi, pour laquelle le gouvernement disposera de plus de temps, pour trouver des mesures dont l’impact économique serait plus important. Dans le volet fiscal, le gouvernement a maintenu la quasi-totalité des mesures proposées par son prédécesseur en y apportant quelques réaménagements. 
Epargne retraite : Les contrats d’avant 2009 défiscalisés
La condition de durée des contrats d’épargne retraite ramenée de 10 à 8 ans par la loi des Finances 2009 et les avantages fiscaux s’y rapportant seront étendus aux contrats conclus avant le 1er janvier 2009.

Zone franches d’exportation : Plus de souplesse pour les aménageurs
Les entreprises installées dans les zones franches d’exportation bénéficient de l’exonération des droits d’enregistrement relatifs à l’acquisition des terrains nécessaires à la réalisation de leurs projets d’investissement mais à condition qu’ils demeurent à leur actif pendant au moins 10 ans. Cette condition contraignante pour les aménageurs sera supprimée.

Avantages fiscaux aux opérations inter-entreprises
Les opérations effectuées entre les entreprises des zones franches d’exportations bénéficieront des avantages fiscaux prévus en matière d’IS, IR et de TVA

Un taux minimum d’importation de 2,5%
Les entreprises installées dans les zones franches d’exportation pourront bénéficier d’un taux minimum de 2,5% sur les produits qu’ils commercialisent en interne. La proportion des marchandises éligibles à ce taux ne peut dépasser 30% du chiffre d’affaires annuel à l’exportation.

Augmentation des droits d’enregistrement
L’achat de locaux construits et de terrains à lotir ou à construire sera soumis au taux réduit d’enregistrement de 4% au lieu de 3%. Cette mesure ne concerne pas les logements sociaux et à faible valeur mobilière qui restent assujettis au taux de 3%.

TVA de 20% sur le secteur cinématographique
Les films cinématographiques et leur distribution ainsi que les recettes brutes provenant des spectacles cinématographiques seront soumis à une TVA de 20%. Et pour garantir une harmonisation du traitement fiscal à l’intérieur et à l’importation, le gouvernement propose d’appliquer le même tarif de TVA aux films importés.

Déductibilité du gasoil et du kérosène
Le gouvernement propose d’admettre la déductibilité de la TVA sur le gasoil et le kérosène utilisé dans le transport aérien.
n Appareils pour handicapés/TVA: Allégement des formalités
Si les appareillages spécialisés destinés exclusivement aux handicapés sont exonérés de la TVA, ces derniers sont obligés de se conformer à des formalités complexes. C’est la raison pour laquelle le gouvernement est favorable à la suppression de ces  formalités.

Hausse du tarif de la première immatriculation des véhicules
Cette mesure se justifie par la «consolidation des recettes fiscales pour le financement des dépenses à caractère social». Et ce, en attendant la réforme globale du système de la compensation. Le gouvernement propose de relever le tarif sur la première immatriculation des véhicules : 3.000 dirhams pour celles dont la puissance fiscale est inferieure à 8 chevaux, 6.000 dirhams pour une puissance de 8 à 10 chevaux, 10.000 dirhams pour celles comprises entre 11 et 14 chevaux et 20.000 dirhams pour celles dont la puissance fiscale est supérieure à 15 chevaux.

L’exonération de la «vignette» limitée aux voitures de collection
L’exonération de la taxe spéciale sur les véhicules automobiles (vignette) pour les voitures de plus de 25 ans est supprimée. Elle sera maintenue uniquement pour les véhicules de collection.

Hausse de la vignette automobile
Cette disposition prévue dans la loi des Finances 2012 ne devrait s’appliquer qu’en 2013. Pour les véhicules essence dont la puissance est comprise entre 11 et 14 chevaux, la vignette passerait à 3.000 dh contre 2.000 Dh et à 6.000 dirhams contre 5.000 dirhams pour les véhicules à moteur gasoil. Pour les véhicules dont la puissance fiscale est supérieure ou égale à 15 chevaux, la vignette doublerait.

Transport aérien et maritime: Déclaration amont obligatoire
Le dépôt de la déclaration sommaire dans le cadre du transport maritime et aérien préalable à l’arrivée de la marchandise deviendra obligatoire. Objectif : anticiper l’analyse du risque et assurer la fluidité des opérations de dédouanement. Cette mesure, jusque-là facultative, est mise en place par l’Union européenne depuis janvier 2011.

Plus de facilités pour la circulation des conteneurs
L’admission temporaire des conteneurs s’effectuera sans le dépôt de la déclaration douanière. Une mesure motivée par le faible risque de non réexportation puisque la plupart des conteneurs appartiennent  à des sociétés étrangères. De plus, les formalités douanières relatives à l’admission temporaire des conteneurs constituent une contrainte aux exploitants ainsi qu’un surcoût administratif.

Plus cumul des condamnations pécuniaires
La règle du cumul des sanctions pécuniaires sera abandonnée. Le gouvernement est favorable au maintien de la sanction la plus grave mais à condition que les infractions commises concernent le même objet litigieux. Cette mesure est censée faciliter le recouvrement des condamnations pécuniaires ainsi qu’une harmonisation avec les autres législations du droit commun.

Voitures d’occasion: Droit d’importation de 25%
Le droit d’importation applicable aux voitures d’occasion sera maintenu à 25%. Car un avantage tarifaire accordé aux voitures de tourisme usagées favoriserait l’importation de voitures vétustes. Ce qui va à l’encontre des objectifs de rajeunissement du parc automobile et accentuerait aussi l’insécurité routière. 

2,5% à l’importation sur les motocycles électriques
Un droit d’importation minimum de 2,5% sera appliqué aux motocycles fonctionnant à l’énergie électrique. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la promotion des énergies moins polluantes.

Les huiles et les préparations lubrifiantes alignées
Les préparations lubrifiantes et les huiles de base seront soumises à une TIC de 228 dirhams. Et donc la TIC sur  les préparations lubrifiantes, quelle que soit leur teneur en huile de pétrole ou de minéraux bitumineux, s’alignera sur celle des huiles de base produites localement et servant d’intrants aux huiles lubrifiantes.

Encouragement du secteur sportif
Pour accompagner la réforme de ce secteur, le gouvernement propose un taux réduit d’IS de 17,5% durant les cinq premiers exercices des sociétés sportives. Et aussi d’imposer les revenus des sportifs à un taux libératoire de 30% après un abattement de 40%.

Une taxe de 6% sur les feuilles de plaquage
La taxe sur le bois importé de 12% ad-valorem sur les importations de bois et ouvrages relevant du chapitre 44 du tarif des droits de douanes sera étendue aux ouvrages en bois relevant du chapitre 94 (meubles et articles similaires). Et pour renforcer la compétitivité des unités de transformation du bois, le gouvernement propose de réduire cette taxe à 6% sur les feuilles pour plaquage et sur les produits relevant de la position 44.08 du tarif des droits de douanes à l’importation.

Des exonérations à l’habitat social locatif
Le gouvernement propose l’exonération de l’IS ou de l’IR sur les revenus de la location des logements sociaux ainsi que sur les plus-values résultant de la cession de ces logements au-delà d’une période de 8 ans. Ces exonérations profiteraient pendant une durée maximale de 20 ans aux promoteurs  qui affecteraient, au moins 25 logements sociaux à la location pour une durée de 8 ans minimum.

Augmentation de la taxe spéciale sur le ciment
Le taux de la taxe sur le ciment passerait de 0,05
Dh/Kg à 0,15 Dh/kg. Ce qui permettrait selon le gouvernement d’accélérer le rythme de réalisation du programme Villes sans bidonvilles. Cette taxe s’appliquera à tous les promoteurs immobiliers. L’exonération accordée à ceux qui réalisent un programme de 500 logements sociaux sera supprimée.

Hausse de la TIC sur le tabac
La TIC de 59,4% applicable aux cigarettes et à certains tabacs manufacturés augmentera respectivement de 61% et 65%. Une mesure qui générerait une recette de 400 millions de dirhams. 







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